La Waaagh Gazrog

Permettez moi de prendre ma revanche après mon autre récit qui ne fut pas une totale réussite :D. En esperant que ça vous plaira plus....


"La marche durait depuis de longues heures, mais aucun des membres du régiment ne se plaignait. Ils étaient entraînés et, à vrai dire, ce n’était pas la première fois que le colonel Haker faisait un de ces caprices pour qu’ils lui ramènent, de la ville, du tabac, quelques nouvelles fraîche, et une lettre de sa femme. Cette marche durait bien une journée et demie. Mais tout ce passait bien, le chemin était bien à l’écart des ruines de la cité de Gamma IV, repère des Grand’z Gueules de Gazrog Defonss’Tou, fléau qui s’abattait en raid sur les cités alentours.

A la tête du régiment, il y avait le Sergent Kalen. Il était, comme à son habitude, effrayant. L’on racontait, au camp, pour expliquer ses prothèses brachiales et jambières, qu’il avait essuyé le tire de l’un des fameux Grokalibr’ de Gazrog. Il avançait, contre toutes attentes, à une allure tout à fait vive, et les gaillards du 12eme Cadien devaient l’avouer : ils avaient du mal à suivre.

De temps à autres, ils passaient un guet, un pont, surveillés de près par des tireurs embusqués, que seuls les yeux agiles de Kalen pouvaient apercevoir. Camouflés sous des décombres, dans des bâtiments encore debout, il aurait été étonnant qu’un Orkoïde les-y aperçoivent. Ils se faisaient contrôlés par des sergents, qui portaient tous des moustaches et avaient le regard prétentieux. Kalen leur rendaient leur regard. Entre gradés, il devaient ce comprendre. C’était ce que tout le camp pensait.

Déjà, on pu apercevoir la cité fumante, qui venait, constata Kalen avec horreur, d’être victime de l’un des nombreux raid de Gazrog. Kalen se mit à hurler.

-Tous au sol ! Je ne veux pas un bruit ! Aller, dans les débris !

Lui-même ce terra derrière un mur explosé. Il chuchota pour ses hommes :

-Vous entendez ce boucan, les jeunots ? Vous savez ce que c’est que c’est hurlements ?

Il constata avec un plaisir sadique l’ignorance du régiment. Il se mit à parler avec une voix presque heureuse :

-C’est la Waaagh ! du seigneur Gazrog. Dans quelques instants, si nous restons là, nous serons dans le ventre de ces barbares, mais si nous y allons, nous prouverons notre bravoure et notre fidélité à l’Empereur. Je vous laisse désormais le choix : que les lâches s’en retourne au camp, que les braves soit avec moi.

Toute l’assemblée frémit. Mais aucun ne bougea. Certains plus par amour propre, d’autre par fanatisme à l’Empereur."

Dites-moi si vous accrochez,histoire que je continu pas pour rien^^

Continue, on est là pour que tu finnisse le plus rapidement possible afin d'être débarrassé :lol!:
je rigole, c'est très sympa, continue comme ça et l'empereur serat fichu !

PS : je remarque que beaucoup de personne font l'histoire avec leur big boss,mais c'est pas un problème.

Et voila la suite!(la suite de la suite plus tard! ;-) ):


"Lorsqu’un « Waaagh ! » déchira le silence devenu pesant, chacun tressaillit. En bas, dans la ville, ce devait être une horreur. Des hurlements, des coups de feu, et même, reconnut Kalen, le rire de Gazrog. Soudain les cris cessèrent, et les coups de feu s’estompèrent peu à peu. Le calme revint.

-C’est notre tour. Prenons-les par surprise, par la porte ouest.

Il sortit de sa poche l’un de ses gros feutre, de ceux qu’il trimbalait partout. Il ôta sa casquette de sergent, la colla à sa poitrine, et écrit en grosses lettres sur un mur éclaté de toutes parts :

« Sergent Arnold.H.Kalen, sergent affecté au 12eme Cadien,

En ce jour, avec ces hommes, périra, sous les coups furieux des Orks du Seigneur Gazrog.

Que notre amour infini envers l’Empereur soit récompensé d’une belle bataille.

Longue vie à l’Empereur ! »

Puis, certains hommes du groupe vinrent utiliser le feutre de leur supérieur. Le premier essuya une larme honteuse qui perlait au coin de son œil. Il traça seulement en caractère hésitant

« Honorum »

puis d’autres s’ajoutèrent, et certains même écrivirent un mot pour leur famille.

Le même premier qui avait écrit sur le mur regarda, tristement le lieu qu’il venait de quitter. Il décrocha son casque et le balança dans les débris. L’œil rouge et globuleux de Kalen le regarda un instant, douteux, avant de soupirer et d’envoyer sa casquette le rejoindre. Tous les autres les imitèrent, dans le silence le plus religieux. Alors, juste à ce moment, ils s’en allèrent, démoralisés, à l’abbatoir…"

Voila la suite!!


-Hé lé meks ! Cé plu drôle, sont touss’ krevés ! hurla Kok’nor Kou d’massu.

-Wé lé zumains cé marran mé cé pa résistan ! renchérit Hukkor kikoup’tou.

Gazrog, arriva, avec sa démarche lourde. Il suffoquait. Sa trachée laissait mal passé l’air. Il toussait.

-Bok...Bok…Bok(il toussa), lé Boyz, ya pa d’blem ! Lé zumains y son tro débil’ !R’Gardez ça : y r’vienne é en plus y kroi kon lé a pa vu !Huk huk huk !

-J’lé voi pa, moi, Boss !

-Et ba ta ka r’garder plus mieux, koi !

Mais les boyz eurent beau scruté la colline, ils ne virent rien. Le Nob Gukmar Fonss’Dedan, trimbalant, comme d’habitude, sa bannière qui l’encombrait dans les batailles,s'aprocha.

-Bak k’vous zett’ naz’ lé Boyz ! Y krèv’ lé zieu ! Huk Huk Huk !

Mais les boyz étaient, bien évidemment, trop stupides pour voir les taches brunes qui se déplaçaient rapidement dans les débris. Karkor l’Gros Mek’ s’approcha, lentement. Sa jeunesse était loin derrière lui.

-J’lé voi pa, moi ! J’sé bien k’jé pa la meilleur dé vu, mé j’lé voi pa, j’teu di !

-Bon sa va pa finir sur une baston, non plu ! trancha le Nob Barkmorkrrr, le plus sage du klan.

-Cé pa fini la parlotte, lé boyz ?! Lé zoms von pa tarder alorr pour leur kasser l’krane, fo kon s’grouille ! pour la première fois, Gazrog était intervenu.

-Ok, ok, boss…on y va, lé boyz !

Lorsque les premiers Cadiens passèrent la porte ouest, la Waaagh se lança dans la mélée.

aie, une ellypse !
non, c'est pas grave,
aussi, si tu veux rendre plus inpressionnant (plutot plus méchant) ton big boss, lorsqu'il dit qu'il voit des humains et qu'un boy luidit qu'il ne les voit pas, il devrait lui donner un gros coup pour plus de respect et les boyz ils font " :lol: :lol: a, ui, son nul, vou avé réson, boss, i croi kon lé voi pa :lol: :lol: "

'Alla la suite!!

Notre heure a sonné, nous le savons tous. Je me tourne vers mes troupes. Des visages crispés, tristes, mais haineux. Ils se battront jusqu’à la fin. Jusqu’à la mort. Nous passons la porte ouest, béante, éclatée de toutes parts. Nous nous engouffrons dans la place. Je n’ai pas peur de la mort. Je veux mourir pour l’Empereur.
Je tourne ma tête. Derrière, celui qui pleurait, ce signe, encore, encore et encore. Je me baisse. Sur une dépouille encore fraîche, je ramasse un béret de commissaire. Je m’arrête. J’attends qu’il passe pour me remettre à courir aussi, et lui enfonce la casquette sur le crâne. Sans me retourner, je continu à courir, je le dépasse. Qu’ai-je fait ? Aurais-je pris de compassion pour ce couard ? Devrais-je rougir de mon comportement ? Dieu, non ! Je n’ai pas honte !
J’hésite à me retourner. Aller, ça ne fait rien, aucun de nous n’en sortira vivant. Tant pis pour ma réputation. Je me tourne. Il hurle. Il y croit, désormais. Il sait qu’il ne peut pas vaincre. Mais il est résigné. Je lui adresse un sourire. Dieu, oui ! Un sourire ! Moi ?!
Les orks nous avaient déjà vus. C’était à prévoir. Le seigneur Gazrog était, soit, un peu lent, mais d’une intelligence vertigineuse, même chez les humains. Mes hommes font parler leurs fusils, et des tirs laser jaillissent de partout. Les tirs des orks, inutiles, se heurtent à la pierre, aux dépouilles…peux des nôtres tombent. A cet instant, les orks décident de bouger. Ils s’approchent à grande vitesse de nous. Nous ne sommes plus qu’à dix mètres d’eux. Je me retourne une dernière fois. Il n’est plus là. En cet instant, je me rends compte qu’il est devant moi. Toutes mes impressions ne durent pas longtemps. La surprise fait place à la terreur : il va mourir. Je me l’interdis. Je peux mourir, grand Dieu, mais lui ne s’éteindra pas ! Je l’agrippe et l’envoi derrière. Il ne doit pas tout comprendre. Il rajuste son béret. Perplexe, il ne bouge plus.

Kan jé vu lé zoms arriver, les Boyz lé voyé pas. Lé Boyz y son trop nazz’… Ya juste Gukmar qui lé a vu. Heureuzmen kil é la, Gukmar. Si j’avé ke cé débil, jkrevré vit’.
Lé zoms se déplacé vitt’ dans lé kaillass. Ils sav’ bien ki von krevés !J’men fou, parske lé zoms, y sont nazz. Ya ke ma Waaagh ! ki é koule.
Dja, ils son passé par la porte de ché pa komen ki zapel sa, lé zoms. Ptetre le west. Ché pa. On sen fou. Y sont pa loin, lé zoms. Pi la, jvois Kalen. Kalen. L’sérgent a koz d’ki chui kom sa. Y sé ke lé Boyz ne le touchron pa. Jé donné dé zordres. Huk huk huk ! Té mort, Kalen. Jteu prendré en komba singulier. Et ptetr’ ke chui len, mé chui pa un fèble !
Javance trankil entre mé Boyz ki gueule. Cé maran. Kalen il a peur. Huk huk huk. Il me regarde dan lé zieu. Cé un affron. Tu kroi ke chui débil, sale zom ?! Jvé t’tapé moi ! Otour de nou, lé Boyz se sont écarté pour klé zoms vienn’ pa nou saouler. Kalen sor un pti kouto de sa poch’. Je soulèv’ mon gro Kikoup et je labat sur lui. Mé Kalen, il é pa débil, non plu ! Il eskiv’ trankil. Je soulèv’ une deuzièm’ foi mon kikoup. Cètt foi, cé fini, mon pott’, té krevé ! Herk, cé koi, sa ? Ya un type ké vnu bloké mon kikoup !!!Jle rkoné pa. Il a un bérè. Il a bloké mon kou avek un kikoup piké par terr’. Huk Huk jen fé kune bouché d’toi, pti zom !
Mon kikoup va le transpercé mé ya Kalen ki savance, prend sa place et sfé krevé. Baaaaak tro fassil. Autour d’moi, lé Boyz lé on touss butés ! Y rest’ ke le ch’ti zom avek lbérè de komissèrr’. Je gueule pour le klan :
-Ki parl’ zom ?
Puiske personne répon, jme di knon, personn’ parle zom.
-Bon pa jvé etr’ obliger d’koser !
Le pti mek il a bien peur ! Sa s’voi sur sa tete ! Huk huk huk !
-Hé, toi, la ! Qui qu’t’es, toi, hein, sal’grot ?
Il flipp’ un max. Je soulève mon bras.
-Euh j’suis un soldat du 12eme Cadien, sous les ordres de feu le sergent Kalen !
-Cé bizarre, on dirait ke t’a peur !
-S’il vous plait, ne me tuer paaaaaaaas !
Et pi le pti zom smé a chialé. Pas tré tré glorieux. Je soulèv’ mon kikoup(allé,kon en finiss’ !)Et il fen l’èr. J’entend juste lzom hurlé :
-Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!
Et pi ya un gran « Sbrouf ». Jregarde. Kalen la fé tombé. Il é enkor vivant.

La suite,la suite, le seul probleme je trouve c'est que les gas il pense beaucoup en peu de temps.

Suite, et fin...


Il é enkor vivant. Pa pour lontem, mé il enkor vivant !

Pi alors, Kalen s’met à gueuler dans la langue du klan :

-Lé lach’ s’ron abatus ! Krèv’ !!

Il sor’ un fling’ d’sa poche é y tir’ sul’ komissèr’ ! Y s’tirent d’sus, les zoms, maint’nant ?! Et baaaah ! Biento ,on a aura p’u a lé butés, y zoron tou fé a not’ plass’ !!

Le pti komissèr’ y tomb’ paskil é mor. Mint’nan jpeu mokuper de Kalen. J’m’aproch’ et y di :

-Tu ne l’emporteras pas au paradis, Gazrog.

Y dir’ trois kou d’son fling. Yen a kun seul ki m’touch’. Su’l cask. Huk huk huk.

‘ala, j’me r’tourne ver lé boyz et j’di :

-L’diné é servi, lé Boyz ! V’né vou servir ! Huk huk

Dan lé zieu dKalen, jvoi la peur é pi en mèm’ tem l’espoir. L’espoir d’koi ? Alé, Kalen, t m’soule. Salu.

« Krambrotch Blvouit Klaaaaaaak Braaaaam »

C’est l’bruit d’Kalen en train de s’faire empaller par mon Kikoup. Alé, mint’nan k’la bouff é servi, on pren lé morsso é on skass.



La Waaagh s’en va, tranquillement, elle prend vingt minutes pour être assez écarté de la cité Delta IV. Trente minutes. Elle chemine paisiblement dans la campagne. Deux heures. Elle est déjà à Gamma IV, la cité-repaire délabré des Grandz Gueulz.

Alors le jeune soldat se relève. Il tombe à genoux et prit Dieu pour l’âme de Kalen. Il ramasse l’amas de chaire sanguinolente, d’os brisés et de muscles déchirés, avec un bout de Leman Russ, et enfoui le tout dans la terre ravagée. Il se signe. Son regard se pose sur un feutre de Kalen, puis sur la dépouille du commissaire. Elle n’est pas souillée de sang. Alors il revêt ses vêtements. Ses yeux son secs. Il s’en étonne. Mais il ne peut pas resté la. Alors il ramasse le feutre de Kalen et ramasse le bout de Leman Russ. Il le plante a moitié dans le sol, au dessus du mausolée du sergent, et écrit :

« Ci-gît Arnold.H.Kalen, sergent affecté au 12eme Cadien,

Qui mourut dans la gloire la plus intense.

Reposez en paix, Kalen.

Ludovic.B.Mülher, unique survivant de bataille pour Delta VI »

Il regarda le feutre intensément pendant une minute, puis le jeta sur la tombe.

Il se retourna une dernière fois, sourit un peu, puis s’en fut. Il ne ressentait plus rien qu’un grand vide. Un vide qui lui semblait être une balle qui lui transperçait le crâne.



Lorsqu’il arriva au camp le plus proche, celui près de Gamma IV, pas le sien, il se fit passer pour le commissaire Ludovic.H.Kalen, unique survivant de bataille pour Delta VI…


Voila!C'est fini!

(Au fait,c'est pas dans le sujet,mais je le glisse furtivement!):Zagstruk a disparu!Il ne c'est pas connecté depuis dimanche(oh!On est constament fliqué dans ce forum!!!:P)Reviens vite,Zag!:P

c'est sympa, ça se lit bien, meme les parties en ork!
mais j'ai pas pigé pourquoi Kalen tire sur le gars, pour faire semblant de le tuer? et l'autre comprend dans le feu de l'action? Peu crédible, m'enfin, dans le monde de WH40 tout est possible!
Bravo!

ouais,c'est pour le "sauver"qu'il lui tire dessus.En fait,il faut comprendre qu'il tire à côté(c'est pas pour les squiggs,je suis ok...!):D